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Analyse toxicologique

Le véritable verdict concernant ce qui est arrivé à Marilyn s'est toujours trouvé dans les informations apportées en 1962 par le rapport toxicologique du Dr Abernethy.

6 août 1962

13 août 1962

Voici l'une des versions de l'analyse de ces documents, tendant à prouver le meurtre : 

selon le rapport d'Abernethy, l'analyse sanguine montre clairement que le sang contenait 4.5 mg pour 100 ml de sang de barbituriques, et 8 mg pour 100 ml de sang d'hydrate de chloral.

L'analyse par informatique révèle que Marilyn aurait dû ingérer 27 à 42 comprimés de Nembutal et 14 à 23 comprimés d'hydrate de chloral pour atteindre de telles concentrations sanguines.

Les dosages sanguins révéleraient donc l'ingestion de 41 à 65 comprimés.

Cela n'inclue pas les 13mg retrouvés dans le foie de Marilyn.

Il aurait fallu 11 à 24 comprimés en plus du Nembutal pour expliquer cette concentration dans le foie.

On arrive donc aux chiffres vertigineux de 52 comprimés minmimum et 89 comprimés maximum nécessaires pour succomber à cette dose létale par ingestion orale.

Pourtant sur des milliers de cas dûs à un empoisonnement aigü aux barbituriques conservés dans les banques de données du monde entier, il n'y a pas un seul cas où plus de 12 comprimés aient été absorbés sans qu'on retrouve des résidus dans le tube digestif. Dans aucun cas on a retrouvé une concentration aussi élevée dans le sang et le foie, sans retrouver de cristaux réfringents ni aucune concentration de comprimés dans l'intestin ou l'estomac.
Le Dr Noguchi avait pourtant bien déclaré n'avoir pu déceler aucun résidu de comprimé, ni aucune trace de cristaux.

Selon un tableau comparatif (c.f page 60 du livre de Don Wolfe) Marilyn était au plus haut taux de ce barbiturique dans le sang. Et la présence d'une forte concentration d'hydrate de chloral agit avec synergie avec le pentobarbital et en augmente donc l'effet létal.
Les doses combinées auraient servies, selon lui, à tuer 9 à 20 personnes.
Les banques de données de médecine légale indiquent aussi qu'il n'existe pas de cas de dose fatale par ingestion orale entraînant une aussi forte concentration dans le sang de pentobarbtal et d'hydrate de chloral associés.
La victime meurt avant que la concentration n'approche ce niveau sanguin.
Marilyn serait morte quand moins de 35% de la quantité totale de barbituriques serait passée de son tube digestif dans le sang. Il eut été impossible pour les 65% restants d'être alors absorbés par le tube digestif et de disparaitre sans laisser de traces, parce qu'alors le coeur cessant de battre et le sang de circuler, les fonctions vitales s'arrêtent. L'absorption dans le sang de ce que contient le tube digestif cesse alors.
Il eut été impossible au reste du pentobarbital et de l'hydrate de chloral de pénétrer dans le système sanguin à la suite d'une ingestion, par le biais d'un suppositoire ou d'un lavement ou de tout autre procédé.
La dose fatale a donc été administrée par voie intraveineuse, et la conclusion est donc le meurtre.


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