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ORPHELINAT

 

Histoire

Fondé en 1880 sous le nom de Los Angeles Orphans Home Society par Mrs Frank Gibson, une institutrice et Mrs Dan Stephens, une philantropiste. Le site d'origine était une maison sur Fort Street, entre la 5ème et la 6ème. 

Le second site était un terrain de plus de 2 hectares sur Figueroa Street. Il s'installa ensuite dans un bâtiment de 2 niveaux au coin nord-ouest entre  les rues Yale et Virgin (qui deviendra plus tard Alpine Street). 

En 1888, un nouveau bâtiment en brique de 3 niveaux, conçut par le cabinet Keyser, Morgan and Wells remplaça le bâtiment existant. 

En 1910 Mr Charles M. Stimson donna les 2 hecares du 615 North El Centro qui fut le dernier site de l'orphelinat. Les architectes Parkinson & Bergstrom conçurent un orphelinat avec des cottages plutôt qu'un bâtiment unique. 

Il fut restauré en 1956 et renommé le Hollygrove Children and Family Services en 1957 (

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Photos du 615 North El Centro ,,,

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Lien avec Marilyn 

Norma Jeane y fut placée le 13 septembre 1935, sous le numéro 3463; ce fut Grace McKee qui l'y emmena. C'était le processus par lequel elle devait passer afin que Grace puisse devenir sa tutrice légale, ce fut officialisé le 27 mars 1936.

Après une année passée à l'orphelinat, Grace vint chercher Norma Jeane en octobre 1936.

 documents  ;.

 

Les différentes sources (dont Marilyn) donnent des descriptions très variées de l'orphelinat, allant d'un établissement à la Dickens où régnait l'horreur à une institution particulièrement bien tenue pour l'époque. Le bâtiment lui même était une grande maison de briques rouges, confortable et spacieuse, qui datait de l'époque coloniale.

Derrière le bâtiment s’étendaient deux hectares de terrain, où les enfants jouaient chaque après-midi. Il y avait des balançoires, des bascules, des barres parallèles, des caisses de sable et une piscine.

A l'intérieur, il y avait une grande salle de jeux avec une radio, un phono, des jouets et des jeux. Il y avait aussi une salle de spectacle avec une scène. Les enfants jouaient dans des pièces et des comédies musicales; il n'y a pas trace que Norma Jeane ait figuré dans aucune d'elles.

Certains petits pensionnaires avaient toujours leurs parents : dans les années 20, un bon tiers d'entre eux étaient des fugueurs ou des gosses des rues « oubliés » par des miséreux ou des immigrants incapables de nourrir une descendance qu'ils n'avaient pas toujours désirée.

Dans les années 30, les parents tombés dans la pauvreté pouvaient demander un hébergement momentané pour leurs enfants. Ceux là, comme Norma Jeane, étaient des hôtes « temporaires » ou des « étudiants ».

Les filles et les garçons occupaient des ailes séparées du bâtiment. Ils vivaient dans des chambres nettes et bien rangées qu'ils partageaient à 4, 5 ou 6.

La chambre de Norma Jeane aurait donné sur le château d'eau des studios de la RKO.

Les garçons et les filles partageaient les activités qui étaient organisées, les repas et allaient tous à l'école publique, non loin de l'orphelinat, la Vine Street School.

La journée commençait à 6h et les enfants rangeaient leur chambre avant de descendre pour le petit déjeuner.

Des équipes d'employés s'occupaient des repas et de l'entretien de l'institut, mais, pour développer leur sens des responsabilités, les enfants recevaient 5 ou 10 cents par semaine en échange de menus travaux, attribués en fonction de l'âge et de la condition physique de chacun.

Les dirigeants de l'orphelinat, tout en encourageant les enfants à assister à la messe du dimanche, n'imposaient aucune règle religieuse.

Pendant son séjour  elle fréquenta l'école de Vine Street, où elle était déjà allée lorsqu'elle vivait avec les Bolender. Les élèves « normaux » appelaient Norma Jeane et ses camarades « les enfants de l'orphelinat ». 
Elle apprit à nager pendant son séjour et fit partie de l'équipe de soft-ball.

Sur son dossier en 1935 figurait : « Fille saine et normale, de bon appétit et de sommeil égal. Elle semble heureuse, ne se plaint pas et dit même aimer sa classe ».

Au début de l'année 1936, la directrice Mrs Dewey (,) nota dans son dossier : « Si on ne l'aborde pas de façon sécurisante et patiente (...), elle prend un air terrorisé. Je recommande de la placer dans une famille bienveillante ».

Les biographes racontent que Mrs Dewey alla jusqu'à adapter le règlement de l'orphelinat aux besoins de Norma Jeane. Elle lui permit de s'installer dans son bureau pour se maquiller, ce dont Marilyn se souviendra plus tard avec émotion. Elle ne la gronda pas lorsqu'elle rentra en retard un samedi soir, couverte d'une couche de cosmétiques.

Marilyn raconta plus tard que pendant son séjour, elle s'était réfugiée dans un monde imaginaire.

Dix après son départ, Mrs Dewey écrit sans son dossier : « Norma Jeane Baker remporte un certain succès au cinéma et promet de devenir une star. Elle est très belle et a pris comme nom d'actrice Marilyn Monroe ».

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