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Brentwood
journalistes
Westwood Village
arrivée du corps
départ du corps pour le Los Angeles County Morgue
retour du corps au Westwood Village après l'autopsie
au cimetière de Westwood
Morgue Los Angeles
Journaux
Sur le rapport officiel de la
police judiciaire, Marilyn fut déclarée morte par son médecin généraliste Dr Hyman Engelberg,
à 3h50, le 5
août 1962.
Pourtant l'état de rigidité
cadavérique à cette heure tendrait à prouver que la mort remontait à la soirée
du 4 août, soit environ 8h avant le moment officiellement retenu.
Dans sa biographie Anthony Summers
relate l'incident suivant : le 4 août, entre 22 et
23h, un message évoquant la mort de Marilyn serait parvenu à l'attaché
de presse Arthur
Jacobs, alors qu'il assistait à un concert au Hollywood Bowl.
Le premier policier arrivé
sur les lieux fut Jack
Clemmons.
L'inspecteur Robert E.Byron
arriva après lui et recueillit les déclarations du Dr Ralph Greenson, du Dr Hyman Engelberg et d'Eunice Murray.
Puis apparut l'officier Don
Marshall, qui fouilla la maison à la recherche d'un message attestant le
suicide. Il interrogea également les plus proches voisins de Marilyn, Mr et Mrs
Abe Landau, qui déclarèrent n'avoir rien entendu de suspect pendant la nuit.
Les allégations insinuant
que, au cours de la matinée suivant la mort de Marilyn, ses papiers personnels
auraient été falsifiés et détruits, ont été démenties par les officiers de
police présents toute la journée sur les lieux.
Néanmoins dans les notes
accompagnant sa biographie, Donald Spoto fait allusion à des
papiers qu'il acquit au cours de la succession d'Inez Melson,
dont certains documents que la femme d'affaires de Marilyn aurait soustraits le
lendemain de la mort de celle-ci.
La mort de Marilyn fut déclarée officiellement « suicide probable », diagnostic établi par le médecin légiste
Théodore J.Curphey (,
-
;
) et le toxicologue
W.J.Abernethy, qui corroborent les témoignages de Greenson et d'Eunice Murray.
Mais l'absence d'analyses des matières intestinales, qui auraient permis de
savoir comment la dose fatale avait été administrée, ainsi que l'omission de la
présence de contusions importantes dans la région sous-lombaire, alimentèrent
la controverse (Analyse toxicologique).
Le manque de cohérence dans
les comptes-rendus des témoins de la mort et le doute planant sur le rôle joué
en coulisses par d'autres personnes ont fourni une base aux théories d'un
complot.
Pratiquement tous les
biographes s'entendent sur l'existence de dissimulations, indépendamment du fait que
la mort de Marilyn soit criminelle ou non.
Les partisans de l'assassinat
fondent leur raisonnement sur la discordance entre la proportion de produits
mortels dans le sang et celle relevée dans le foie de Marilyn, ainsi que sur
l'absence de résidus dans son estomac. Mais des explications ont pu être
fournies.
En 1976
Thomas Noguchi,
le médecin qui avait procédé à l'autopsie, déclara au magazine Oui
que l'organisme de Marilyn était tellement habitué à la consommation de
médicaments, et plus particulièrement le Nembutal, qu'il n'est pas surprenant
qu'elle ait facilement assimilé 30 ou 40 comprimés.
Cependant on a insinué que la
dose fatale de barbituriques n'a pas été absorbée par Marilyn de son plein gré,
mais qu'elle a pu lui être administrée en injection, ou plus probablement sous
forme de lavement, ce qui expliquerait la modification du colon.
Néanmoins si une tentative de
réanimer Marilyn avait été entreprise, comme l'ont suggéré les ambulanciers de
la compagnie Schaefer (ambulance),
en faisant état de l'utilisation d'une pompe stomacale, aucune trace de
médicaments n'a pu être retrouvée.