Aujourd'hui Mann's Chinese Theatre.
Adresse 6925 Hollywood Boulevard, Hollywood.
Norma Jeane allait souvent
dans ce cinéma quand elle était enfant avec sa mère Gladys Baker, le samedi après-midi.
Plus tard ce fut Grace
McKee qui l'accompagna.
A l'est de Vine Street, sur
Hollywood Boulevard, se dressait le fabuleux Pantages Theater.
Il avait été construit en 1930 pour accueillir 2 288 spectateurs.
C'était une débauche de
colonnes Art Déco, de voûtes, de puits de lumière et de statues, avec, au
milieu, des ouvreuses en uniforme pour guider, à l'aide d'une lampe de poche,
les mécènes vers une salle dorée sur tranches.
En 1922,
l'imprésario Sid Grauman (,),
inspiré par les fouilles de la tombe de Toutankhamon, fit édifier l'Egyptian
Theater (6708 Hollywood Boulevard).
Onze ans plus tard, en 1934, le bâtiment n'avait pas changé. Les mécènes
traversaient un long couloir décoré avec un torrent d'effets de stuc.
Fausses tombes, immenses
statues de dieux égyptiens, pharaons, sarcophages, sphinx, vautours et fer
forgé.
Le plus célèbre chef d'oeuvre
de Grauman était le Chinese Theater, un peu plus à l'ouest mais toujours sur
Hollywood Boulevard.
Temple bouddhiste à
l'extérieur, palais chinois à l'intérieur, et des décorations chinoises très
compliquées ainsi qu'un immense gong pour annoncer le début de la séance.
Grauman assura sa propre
immortalité et celle de certaines étoiles du cinéma, en les invitant à presser
de la main et du pied le ciment encore humide de son palais et à y inscrire
quelque commentaire approprié à son égard.
Norma Jeane fréquentait
pratiquement tous les week-end l'un ou l'autre des Grauman's Theaters, le
Chinese ou l'Egyptian, tous deux sur Hollywood Boulevard.
Le 26
juin 1953, pendant la campagne publicitaire de « Gentlemen Prefer Blondes »,
Marilyn et Jane
Russell laissèrent leurs empreintes de mains et de pieds en face de
ce célèbre cinéma, faisant suite à une tradition créée par Mary Pickford et
Douglas Fairbanks, au milieu des années 1920,
lorsqu'ils avaient malencontreusement pataugé dans le ciment frais répandu à
cet endroit.
Arrivée
Empreintes
avec Jane Russell
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seule
empreintes
Devant le manque
d'enthousiasme de l'assistance, Marilyn proposa de remplacer le point
sur le i
de son prénom, par un diamant. Ce qui fut fait mais avec un
simple strass, lequel fut d'ailleurs rapidement subtilisé.
Les empreintes de Marilyn ne
sont pas loin de celles de Jean Harlow, imprimées 18 ans
auparavant.
1955 affiche de « The Seven Year Itch » -,
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