HOHENBERG Margaret
Date de naissance : 28 décembre 1898, Hongrie.
Adresses
1940 : 808 West End Avenue, New York (
).
1942 : 155 East, 93rd Street,
New York City (
).
Adresse de
son cabinet : 155 East 93rd Street,
New York :
,
.
Profession psychanalyste freudienne.
Histoire
Son père, Alfred Herz (né en 1862, Hongrie) était médecin militaire et sa mère était Ilka Ferbstein (née le 14 août 1874, Hongrie).
En 1917, elle étudia la médecine à la faculté de Vienne. En 1918- 1919 elle étudia à Budapest où elle subit la révolution. En 1920,
comme les juifs n'étaient plus autorisés à étudier
en Hongrie, elle étudia à la faculté allemande de
Prague. Un an plus tard, elle retourna à Vienne.
A partir de 1923 elle se
spécialisa en neurologie et psychiatrie. Elle rédigea une
étude sur le rapport entre les maladies psychiatriques et la
crise du logement.
En 1925 elle fut diplômée Docteur en médecine de l'université de Vienne.
Un an auparavant, elle avait débuté une analyse avec Eduard Hitschmann et en 1925,
elle devint membre de l'Union Psychanalytique Viennoise. Elle travailla
à l'Auditorium (Institut de Formation des Psychanalystes) et
à la Société Viennoise de Psychanalyse (WPV).
Elle poursuivit sa psychanalyse avec Robert Hans Jokl.
De 1926 à 1930
elle travailla comme psychiatre à l'hôpital
psychiatrique Steinhof de Vienne, puis au service de neurologie de
l'hôpital Maria-Theresien-Schlössel.
De 1935 à 1938
(date de l'interdiction d'exercer pour les médecins juifs), elle
avait son propre cabinet de neurologie et de psychanalyse.
Le 28 juin 1938, après le rattachement de l'Autriche à l'Allemagne, elle se maria avec Bruno Hohenberg
(29 janvier 1894, Vienne, Autriche-22 mars 1954, New York)(
).
Ils émigrèrent à Londres, puis, un an plus tard, en 1939, aux Etats-Unis (
,
,
;
En 1946,
à New York, elle devint membre de la Société de
Psychanalyse et ouvrit son cabinet de consultation psychanalytique.
Après la mort de son mari, elle se rendit en Israël où elle exerça, de 1959 à 1964, à Haifa.
En 1988, elle se
réinstalla définitivement à New York, où
elle vécut jusqu'à son décès.
Lien avec Marilyn
En février
1955 Marilyn commença à fréquenter son cabinet sur les conseils de Milton Greene,
qui avait été l'un de ses patients.
Elle suivit trois à cinq
séances hebdomadaires. Au cours de ces séances Marilyn tenta d'accepter les
traumatismes de son enfance, son manque d'estime de soi, sa quête
obsessionnelle de l'approbation des autres, son incapacité à nouer des amitiés
durables et sa peur d'être abandonnée.
Marilyn était enthousiaste à
l'idée de d'effectuer un travail
analytique, car Lee
Strasberg
considérait cette démarche comme un préalable
indispensable à l'exercice du métier d'acteur,
destiné à « libérer »
l'individu
et à le rendre disponible pour la Méthode.
Entre 1955 et 1957 Margaret Hohenberg
exerça une grande influence sur Marilyn.
Milton Greene était obligé
d'obtenir l'assentiment du Dr Hohenberg ou de la consulter pour des problèmes
professionnels ou légaux.
Elle s'envola vers l'Angleterre, à l'été 1956, pour secourir Marilyn, dépressive, sur le tournage de « The Prince
and the Showgirl » (1957)(
).

Marilyn cessa de la consulter début 1957, peu de temps après sa rupture avec son associé, Milton Greene.
Lettre à Marilyn du 2 avril 1957 

Donald Spoto écrivit que Margaret Hohenberg déclara plus tard à Milton Greene qu'il
avait fait une terrible erreur en s'associant avec Marilyn.