Ici s'achève mon chemin...


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GENEROSITE

 

Dès qu'elle gagna un peu d'argent avec des rôles de figuration, elle fit des cadeaux à tous les gens qu'elle aimait. Lorsque ses revenus augmentèrent, ses largesses s'étendirent à tous ceux qui étaient dans le besoin, soit sous forme d'oeuvres de bienfaisance, soit sous forme d'aide directe aux membres des équipes de tournage en difficulté.

 

Avec les 800$ qu'elle gagna au début de 1949 pour  son apparition dans le film « Love Happy » des Marx Brothers, elle acheta une montre en or pour son amant Fred Karger, et des cadeaux pour la mère et la soeur de celui-ci. Elle envoya également  un cadeau à ses anciens bienfaiteurs, Lucille Ryman et John Carroll.

 

Agnes Flanagan, qui fut longtemps sa coiffeuse attitrée,  hésitait souvent à mentionner devant elle des vêtements ou des objets qui lui plaisaient, car dès le lendemain, Marilyn téléphonait invariablement aux boutiques pour faire livrer les objets directement chez les Flanagan.

 

Lors d'un voyage à Tijuana, en décembre 1950, pour faire des emplettes, elle dépensa une grande partie de son argent pour offrir à sa compagne de voyage, Natasha Lytess, une broche en or ornée d'un camée en ivoire.

Deux mois plus tard elle l'aida encore; il manquait à Natasha Lytess 1000$ pour l'achat d'une petite maison à Hollywood. Le lendemain du jour où elle apprit les ses difficultés, elle alla voir Natasha Lytess avec la somme, obtenue par la vente d'un cadeau que lui avait fait Johnny Hyde.

 

En 1952, l'année où sa carrière démarra réellement, elle contacta Lucille Ryman et lui proposa le remboursement des dépenses que son mari et elle avaient engagées pour elle quand elle était sans le sou. Lucille Ryman surprise par l'offre, refusa et lui suggéra de consacrer cette somme à venir en aide à une jeune actrice dans l'embarras.

 

Marilyn éprouvait un réel besoin de « payer » les gens en retour de leur gentillesse. Elle le fit avec la veuve de son professeur d'art dramatique, Michael Tchekhov : pendant des années elle rendit visite à  Xenia Tchekhov, et lui offrit de l'argent si elle en manquait, et lui légua une somme par testament.

 

Alors qu'elle était divorcée d'avec DiMaggio, elle lui fit cadeau d'une montre en or pour son quarantième anniversaire.

 

Elle donna un collier de perles (que lui avait donné l'empereur du Japon)(, à Paula Strasberg car celle-ci l'admirait sans cesse.

Elle fit don à John Strasberg, pour ses 18 ans, de sa Ford Thunderbird décapotable noire de 1955

.

Les Strasberg furent inondés de livres et de disques, et elle offrit à Susan Strasberg un dessin de Chagall, car « il lui ressemblait ».

 

Elle offrit à Arthur Miller une édition complète de l'Encyclopaedia Britannica.

 

En 1962, lors de son voyage à Mexico pour acheter du mobilier pour sa maison de style espagnol, elle visita un

orphelinat et offrit 10 000$ ,

Dans sa dernière interview au journaliste de Life, Richard Meryman, elle lui demanda de ne pas mentionner dans son article son allusion aux dons qu'elle avait fait. Elle considérait ses dons et oeuvres de bienfaisance comme une affaire personnelle et ne voulait pas qu'on en fasse de la publicité.


    

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