DIMAGGIO Joe
Joseph Paul DiMaggio.
Date de
naissance : 25
novembre 1914, à Martinez, Californie du Nord.
Date de décès : 8 mars 1999, dans sa maison d'Hollywood en Floride. Enterré à Colma, Californie.
Adresses
Années 40 : 400 West End Avenue, San Francisco.
1940 : Central Park West 108, New York ()
Automne 1952 : 2393 Castilian Drive, Outpost Estates,
Hollywood Hills (location avec Marilyn)
Début 1954 : 2150 Beach Street, Marina District, San Francisco (avec Marilyn) ,
1954 : 508 North Palm Drive, Beverly Hills (location avec Marilyn).
Années 60 : 5030 Alzada Drive. La Mesa, Californie.
New York : 860 Fifth Avenue, New York. Tel PL 54 400
Miami : 5151 Collins avenue, Miami.
Hollywood, Floride : 1141 Waterside Lane.
Histoire
Parents immigrés siciliens,
arrivés aux Etats-Unis au début du siècle.
Son père, Giuseppe (« Zio Pepe »)(22 août 1872, Sicile-3 mai 1949, Californie)(,
Après un mauvais départ dans
un village de la côte Atlantique, la famille s'installa à San Francisco en 1915.
Son bateau s'appelait Rosalie, du nom de sa femme, Rose (5 février 1878, Sicile-18 juin 1951,
Californie), (;),
et était amarré à North Beach.
Joe était le huitième d'une famille de neuf enfants (Thomas, Michael (décédé par noyade dans la baie de
Bodega, au nord de San Francisco le 30 mai 1953), Vincent, Dominic (,
, Frances, Mamie, Marie, Nellie).
Il fut élevé dans une famille
catholique pratiquante, où les valeurs importantes étaient la piété,
l'honnêteté, le sacrifice, la discipline et le travail, et où les activités des
enfants entraient dans le cadre du dévouement à la famille, du travail à
l'école et de la présence régulière à la St. Peter and Paul Catholic Church.
Les parents DiMaggio insistaient
constamment auprès de leurs enfants sur l'importance des bonnes manières et du
travail honnête, et la nécessité de ne pas se laisser exploiter. Personne ne
devait juger les DiMaggio indignes de travailler dans les domaines les plus
importants des Etats-Unis.
Entre 6 et 8
ans, il fut un garçon plutôt renfermé,
qui se sentait différent des autres à cause de l'appareil orthopédique lourd
qu'il portait pour corriger une malformation congénitale des chevilles.
Cette expérience eut des
conséquences importantes, car cela lui permit de comprendre la souffrance et
l'exclusion, sentiments familiers à Marilyn pendant ses années à l'orphelinat.
De plus, elle renforça sa personnalité de petit garçon renfermé ainsi que sa
décision d'exceller dans un sport quelconque.
Dès qu'il fut capable de
courir, il joua au base-ball autant qu'il le put avec ses deux frères les plus
proches, Vincent et Dominic.
Nés juste avant et juste
après lui, ils parlaient déjà de devenir des joueurs professionnels, ce qu'ils
firent.
A l'âge de 14
ans, l'équipe de base-ball dans laquelle
il jouait gagna le championnat grâce à lui.
Il ne fit pas d'études; il
quitta l'école à 16 ans, en 1930 pour travailler dans une usine
d'embouteillage de jus d'orange, afin d'aider financièrement sa famille.
A cet âge là, il avait déjà
atteint sa taille d'adulte (1m82) et bien que très maigre (il ne dépassa jamais
les 76 Kg), il était fort et naturellement élégant.
Le week-end et durant ses
heures de loisir, il jouait au base-ball sur un parking.
A 18
ans en 1932, il fut remarqué et signa
un contrat de receveur dans l'équipe des San Francisco Seals. Il pulvérisa les
records de la côte ouest en étant batteur en 61 parties sans être sorti.
Il gravit rapidement les
échelons de la célébrité, et en trois ans, devint pratiquement un héros
national.
A 22
ans, en 1936 il entra chez les New York Yankees; il y
jouera pendant 15 ans, jusqu'en 1951.
Il était la plus jeune
vedette du base-ball, et gagnait un salaire considérable .Son salaire était de
15 000$; il en dépensa la majeure partie
pour installer sa famille dans une confortable maison de Beach Street.
Il acheta aussi à ses parents un restaurant de fruits de mer, le "Joe DiMaggio's Grotto", dans le quartier des
docks (245 Jefferson Street, Fisherman's Wharf à San Francisco)(,,
Ce fut son ami Reno Barsocchini,
qui dirigea le restaurant.
A peine âgé de 20 ans, il avait déjà obtenu trois fois le
prix du meilleur joueur. Hors terrain, il menait une vie de vedette, était
adulé comme une star et fréquentait les boîtes de nuit à la mode, entouré de
jolies femmes, menant une vie facile et
tapageuse. Il portait des costumes très chers, conduisait une Cadillac et il
était vu à San Francisco comme à New York, en compagnie de très jolies filles
du music-hall.
A 22
ans, il était devenu un héros populaire (à une époque où l'Amérique, qui
subissait encore les effets de la Crise, avait désespérément besoin d'idoles et
de modèles) admiré par les hommes, adulé par les écoliers, désiré par les
femmes; c'était un homme puissant, calme, que son attitude imperturbable sur le
terrain et ailleurs rendait encore plus attirant.
Joe était un joueur sérieux,
honnête et respectueux.
En 1937, après qu'il ait été élu « L'homme le
mieux habillé de tout le pays », il joua un petit rôle dans le film « Manhattan
Merry-Go-Round ». La distribution comptait
une danseuse de music-hall du nom de Dorothy Arnolds.
Le 19 novembre 1939 il épousa Dorothy Arnolds à la St. Peter and Paul Catholic Church de San Francisco
Joe annonça à la presse
qu'ils vivraient à San Francisco l'hiver, et sur la route des Yankees pendant
la saison de base-ball. Dorothy, quant à elle, déclara qu'elle préférait Los
Angeles et New York.
Il voulait une femme qui se
consacrerait à la famille, à l'image de sa mère et de sa soeur; Dorothy, elle,
voulait faire carrière. Dès le début, le jeune couple dû trouver des
compromis.
1940 : durant la saison de base-ball, le couple loua un
appartement grand standing à Manhattan, sur West End Avenue.
Très vite Dorothy se plaignit
autour d'elle que Joe sortait presque tous les soirs, dans des clubs de sport
ou au restaurant avec ses amis, habitude qu'il ne jugea pas utile de changer
quand Dorothy tomba enceinte au début de l'année
1941.
Le 23
octobre 1941, naissance de Joe DiMaggio Jr ().
En 1941
il gagna 56 courses dans 56 parties de suite, établissant un record jamais
battu. Les Yankees remportèrent le « Pennant » (la flamme) et les
championnats du monde.
En 1942
sa moyenne de batte chuta et il quitta le base-ball début
1943; dans le cadre de l'effort de guerre, il s'engagea dans l'armée de
l'air.
Affecté au contrôle des
unités d'entraînement physique, il servit sur les terrains de base-ball de
Californie, du New Jersey et de Hawaï, et passa une grande partie de son temps
à l'hôpital où il fut soigné pour un ulcère à l'estomac.
Il revint au base-ball à la fin de la guerre.
12 mai 1944 : Dorothy obtint le divorce, mais garda de bonnes
relations avec lui.
Pendant les interruptions
saisonnières des matchs, il vivait avec sa famille à San Francisco; pendant la
saison sportive il logeait dans les
meilleurs hôtels de New York et passait ses soirées avec ses amis, le plus
souvent dans un club fermé pour hommes, le Toots Shor's.
Au Toots Shor's régnait une
ambiance de machisme bon enfant. La plupart des conversations tournaient autour
du sport, des filles et des pages humoristiques des journaux. Parmi les clients
réguliers figurèrent, au fil des ans, Babe Ruth et Jack Dempsey, Damon Runyon
et Ernest Hemingway, le journaliste Bob Considine et George Solotaire, un type replet
et loquace qui dirigeait l'agence de spectacles Adelphi Theater. Ce dernier
procurait à Joe des billets de spectacles et lui obtenait les rendez-vous qu'il
voulait avec des jolies filles. Lefty O'Doul et George Solotaire
faisaient partie des amis de longue date de Joe.
1949 : après une opération chirurgicale au talon, il
sombra dans une profonde dépression, dont il ressortit encore plus taciturne et
asocial que jamais, et encore plus déterminé à prouver sa valeur.
Il s'en sortit en reprenant sa carrière avec une performance qui le situa parmi les grands records : il marqua 4 coups de circuit en 3 jeux et marqua 114 points en 139 matchs en 1950.
Sa mère Rose mourut le 18 juin 1951 ().
Eté 1951 : il souffrit de blessures répétées qui ébranlèrent ses forces.
Septembre 1951, rencontre avec Marlène Dietrich .
Décembre 1951 : il prit sa retraite, victime d'une série de maux du
sport : arthrite, ergots osseux aux talons, dépôts de calcium au niveau du
coude du bras avec lequel il lançait la balle, et ulcère à l'estomac.
Le 13 décembre
1951 : il signa un contrat pour présenter
une émission de télévision à New York, avant et après tous les matchs des
Yankees (travail auquel sa timidité ne convenait guère). Il était payé 50 000$
et son rôle de présentateur lui assura un revenu plus que confortable jusqu'à
la fin de sa vie.
Pendant sa carrière il était
devenu la star du base-ball; surnommé le « Yankee Clipper » (crack
des Yankees), il était le premier joueur dont le salaire annuel se composait de
six chiffres et avait mené son équipe dix fois en championnat des Etats-Unis et
huit fois en championnat du monde.
Il avait atteint des records
de frappe difficiles à battre; son record de 1941,
où il frappa dans 56 jeux consécutifs, ne fut jamais égalé.
Les New York Yankees
retirèrent en son honneur le dossard n° 5, l'année qui suivit son départ.
Après avoir vu une photo de Marilyn posant en compagnie de deux joueurs des Chicago White Sox, Joe Dobson
et Gus Zernial (), il voulut
la rencontrer. Il demanda à l'un de ses amis du Toots Shor's, David March,
de la lui présenter.
Le rendez-vous eut lieu en mars 1952, dans le restaurant italien Villa Nova (, sur Sunset Boulevard à
Los Angeles.
A cette époque elle était une
star de 25 ans, sur le point de faire une grande carrière. Il avait été célèbre
pendant plus de 15 ans, et à ce titre, se méfiait des opportunistes.
Il appela Marilyn tous les
jours après leur premier rendez-vous, et Marilyn accepta de ressortir avec lui.
Ils devinrent bientôt le couple le plus célèbre, dont le roman d'amour fut
alimenté par les paparazzi qui les traquaient.
Il rendit visite à Marilyn pour le dernier jour de tournage de « Monkey Business » (1952)
Elle allait souvent à New
York afin d'y passer le week-end avec Joe, qui présentait une émission de
télévision.
Ils allaient ensemble dans
les endroits préférés de Joe, le Toots Shor's
et le Stork
Club, et assistaient à des matchs de base-ball.
Juin 1952 : Marilyn passa par New York avant de rejoindre le
tournage de « Niagara » au Canada, et
passa du temps avec Joe.
Quatre mois après leur
rencontre, Joe présenta Marilyn à sa famille, à San Francisco. Elle fut
probablement sensible à l'atmosphère familiale chaleureuse qui régnait chez les
DiMaggio, mais comprit également ce qu'on attendait d'elle en tant qu'épouse.
Ils passèrent Noël 1952 ensemble, chez Marilyn, à Doheny Drive.
Joe n'appréciait que
moyennement l'idée que sa future femme fût l'objet de tous les regards et de
tous les fantasmes partout dans le pays.
Au moment où Joe quittait une
longue carrière d'homme public, elle s'engageait sur le chemin d'une gloire
qu'elle avait tant souhaitée et dont elle était fière. Il était probablement
conscient qu'une relation avec Marilyn serait délicate.
Tout en lui faisant la cour,
DiMaggio était dévoré par la jalousie qui mettrait fin plus tard à leur
mariage.
Il évita les apparitions en
public : il fut absent le 9 février 1953 quand
Marilyn reçut le prix de « L'étoile montée le plus vite dans le ciel d'Hollywood en 1952 » et ce fut,
cette même année Betty Grable qui l'accompagna à la première de « Gentlemen Prefer Blondes ».
Il acceptait volontiers de l'escorter quand elle s'habillait avec élégance, mais disparaissait de la scène quand des photos sexy de Marilyn inondaient la presse nationale.
Le 4 mars 1953, ils assistèrent à la première de la pièce « Call me Madam » au Fox Ritz Hotel
.
Le 26
juin 1953 : le jour où Marilyn laissa ses empreintes devant le Grauman's
Chinese Theater, DiMaggio ne l'accompagna pas, mais la
rejoignit plus tard au restaurant Chasen’s
Entre le 11 et le 20 juillet 1953, ils passèrent quelques jours à Puerto Peñasco au Mexique ;
Août 1953 : il s'envola pour le Canada avec son ami George
Solotaire pour retrouver Marilyn sur le tournage de « River of No Return », alors qu'elle s'est blessée à la jambe.
Petit déjeuner
Sur le tournage
Autres photos
,,;,,,,;;-En dépit des éclats qui
précédèrent leur mariage, Marilyn estima que l'amour et la loyauté de Joe
l'emportaient sur sa jalousie. A ses yeux il était son protecteur, son
conseiller, son allié contre l'égocentrisme et l'intransigeance hollywoodiens,
il était son « batteur », son « Giuseppe » admiré de tous,
adoré par une famille unie et celui qui se tenait résolument à ses côtés.
Elle confia à des amis que
son meilleur Noël fut celui de 1952, quand
Joe lui fit la surprise de l'attendre, alors qu'il devait passer les fêtes en
famille. Il avait décoré sa suite du Beverly Hills Hotel avec un
sapin et préparé du champagne pour son retour de la fête donnée au studio.
Il fut également le premier
qui poussa Marilyn à revoir ses appointements, qui, bien qu'elle fût au sommet
de l'affiche, n'avaient pas bougé depuis ses débuts à la Fox, en 1951.
Elle se mit à refuser des projets, comme « Pink tights » qu'elle devait tourner tout de suite après « River of no return ». Elle ne se présenta pas sur le tournage le premier jour, et une semaine plus tard prit l'avion pour San Francisco pour passer les fêtes de fin d'année avec Joe et sa famille.
Le 17 décembre 1953, soirée chez Bob Hope
Le 14
janvier 1954 ils se marièrent de façon impromptue à l'hôtel de ville de
San Francisco (Polk Street).
A la mairie
assis
portrait
Joe voulait épouser Marilyn
religieusement, mais l'archevêque de San Francisco, John Mitty, refusa de
reconnaître la validité de son divorce avec Dorothy Arnolds, sa première
épouse. Il n'y eut donc qu'un mariage civil.
Ils y pensaient bien sûr
depuis un certain temps, mais ne prirent la décision que deux jours avant. Ils
souhaitaient un mariage aussi discret que possible, et Marilyn ne prévint le
studio qu'une heure avant la cérémonie. Malgré cela plus de cent journalistes
et reporters envahirent l'entrée et les couloirs de l'hôtel de ville.
Elle n'avait pas d'invités personnels; seule la famille et les amis de Joe assistaient à la cérémonie, célébrée par
l'officier municipal, le juge Charles S.Perry (;).
La cérémonie débuta à 13h48 et se termina trois minutes plus tard.
Le témoin de Joe était Reno Barsocchini; les autres invités étaient Jean et Lefty O'Doul, Tom DiMaggio et sa
A la sortie de la mairie, ils furent assaillis pas les journalistes (,-
puis ils sautèrent dans la Cadillac bleu nuit de Joe (,,
,,,) en route pour leur lune de miel.
Ils déjeunèrent à Monterey, au Hot Springs Hotel, et malgré une réservation au Mission Inn Hotel, ils passèrent finalement la nuit au Clifton Motel, à Paso Robles.
Puis ils passèrent deux semaines dans une maison cachée dans la montagne (la maison de l'avocat de Marilyn, Lloyd Wright), en dehors d'Idyllwild, près de Palm Springs.La vie fut aussi difficile
qu'avant le mariage, bien que tous deux étaient prêts à des concessions
mutuelles.
Joe était très méticuleux,
aussi bien chez lui que dans ses affaires; Marilyn était exactement le
contraire. Il préférait la vie calme à
San Francisco, elle avait besoin de Los Angeles; il était taciturne et réservé,
elle était impulsive et sujette aux éclats; il aimait passer son temps avec sa
famille et ses amis ou passer une soirée à regarder la télévision, elle, qui
avait abandonné les soirées hollywoodiennes, souhaitait des satisfactions plus
intellectuelles.
Pour la première fois de sa
vie elle essayait de transmettre ses connaissances et ses penchants
littéraires. Elle essaya d'intéresser Joe aux livres, de St Exupéry à Mickey
Spillane, en passant par Jules Verne, mais il ne se laissa pas détourner de son
principal intérêt, la télévision.
Le 29 janvier 1954, ils se rendirent au Federal Building de San Francisco, pour chercher leurs passeports, en vue
Marilyn étant temporairement exclue des studios, ils partirent au Japon (voyage organisé par le journal Yomiuri
Shimbun (;-) où ils furent pourchassés
par la presse et assaillis par le foule, d'abord à Honolulu, puis à leur
arrivée à Tokyo le 2 février 1954.
Arrivée à Honolulu, 29 janvier 1954 ,,,,,
Départ d'Honolulu, 30 janvier 1954
Arrivée à Tokyo, Aéroport Haneda, 1er février 1954 -,;
Arrivée à l'Imperial Hotel
A l'Imperial Hotel -La tournée était organisée en l'honneur de Joe (pour fêter le début de la saison de base-ball)
Mais
l'hystérie collective qui était centrée sur Marilyn, continua à l'hôtel (); tout le monde
voulait voir Marilyn, si bien que le couple décida de ne se montrer que pour
les sorties officielles.
Conférence de presse, le 3 février 1954, au siège du journal Yomiuri
6-7 février 1954, Yokohama ,,,-
8 février 1954, arrivée à l'aéroport Itazuke de Fukuoka ,,,
Visite de la base militaire à Itazuke, Fukuoka
11 et 12 février 1954, Kobé ,,,,;
13 février 1954, stade de base-ball, Hiroshima ,,,
14 février 1954, Hiroshima ,-,
15 février 1954, hôpital militaire Osaka
Retour de Corée, Oriental Hotel, Kobé ,,,
L'empereur offrit à Marilyn un collier de perles naturelles fait par Mikimoto ()(elle porta ce
collier
le jour de son divorce avec
DiMaggio () et l'offrit plus tard à Paula Strasberg, qui le donna
ensuite à sa fille, qui le vendit en 1999).
Les choses se gâtèrent quand
Marilyn accepta une invitation en Corée pour rendre visite aux troupes
américaines. Joe ne voulait pas qu'elle parte.
Ce fut le général John E.Hull
qui commandait l'armée en Asie, qui envoya à Marilyn une invitation pour une
tournée parmi les troupes américaines en Corée, qui représentait plus de 10 000
hommes.
Elle s'envola avec Jean O'Doul (le femme de Frank « Lefty » O'Doul, l'ami de Joe) et Walter Bouillet (l'officier chargé des divertissements de l'armée) pour une tournée de quatre jours et dix représentations.
16 février 1954, à Itami Airport, avant que Marilyn ne s'envole pour la Corée ,
Elle conquit les troupes dans
une robe violette à paillettes, courte et moulante.
Elle chanta « Diamonds
are a girl's best friend », « Bye,
bye, baby », « Somebody loves me » et « Do it again »
(atténué en « Kiss me again » pour éviter de surexciter un public
déjà très enthousiaste). Elle fut accueillie partout très chaleureusement.
Elle s'en souviendra plus
tard comme de l'expérience la plus heureuse et la plus insouciante de sa vie.
Départ de Tokyo, 23 février 1954
Au moment de leur retour en
Californie, leur couple traversait de graves difficultés; Joe refusa de
l'accompagner à la remise des prix de Photoplay.
Elle se fit alors escorter par Sidney Skolsky.
De retour à Los Angeles elle
régla ses différends avec les studios, et retourna travailler.
Ils étaient installés sur North Palm Drive. Comme Joe préférait vivre à San Francisco, elle passa les mois d'avril
et mai 1954 dans la maison des DiMaggio, sur
Beach Street ;
Elle appréciait la vie de famille
et les promenades sur le « Yankee Clipper », le yacht de Joe; mais on
rapporta que le tempérament de Joe prenait souvent le dessus et qu'il était
violent. Il poursuivait ses efforts pour empêcher Marilyn d'apparaître en
public.
Août 1954 : le costume extrêmement réduit et la chorégraphie
finale du débridé « Heat wave » dans « There's No Business Like Show Business » le
mirent tellement en colère, qu'il quitta le plateau en fulminant de jalousie et
de rage. Malgré ses protestations la scène fut conservée.
Il trouva bientôt un nouveau
motif de se montrer jaloux, car le bruit courait que Marilyn avait une liaison
avec Hal Schaefer,
son directeur musical.
Septembre 1954
Début septembre 1954, ils se retrouvent à New York où Marilyn doit débuter le tournage de « The Seven Year
Le 12 septembre 1954, ils dînèrent au El Morocco
quittant le St Regis Hotel
Au El Morocco
Le 13 septembre 1954, ils assistent à une représentation de « Teahouse of the August Moon » à New York
,, puis se rendirent au Stork Club (-).
Joe assista au tournage de « The Seven Year Itch », à New York ;,,-
Le tournant décisif eut lieu
le jour où le journaliste Walter Winchell persuada Joe de se
joindre à la foule de plusieurs centaines de curieux qui attendaient pendant
des heures, au coin d'une rue de New York, pour voir enfin la jupe plissée de
Marilyn s'envoler en dévoilant ses jambes, au dessus d'une bouche de métro. Joe
devint fou de rage et rentra
immédiatement à l'hôtel. Au retour de Marilyn, ils eurent une violente
altercation.
Ils rentrèrent à Los Angeles le 16 septembre 1954 ,-,,,
Joe retourna rapidement à New
York pour ses émissions télévisées, « World Series ».
Quand il rentra le 2 octobre, Marilyn lui annonça qu'elle mettait
fin à huit mois et treize jours de vie commune, et qu'elle avait contacté son
avocat pour engager la procédure de divorce.
Le 4
octobre 1954 Harry
Brand, l'agent de publicité de la Fox,
annonça que le couple allait se séparer à l'amiable.
La maison de North Palm Drive fut assiégée par les
photographes et les journalistes. Marilyn se trouvait avec son médecin, Leon Krohn et
son avocat Jerry
Giesler, Joe regardait la télévision au sous-sol.
Il partit à 22h avec son ami Reno Barsocchini. Depuis sa voiture il
déclara aux journalistes qu'il quittait Los Angeles et qu'il n'y remettrait
plus jamais les pieds.
Le 6
octobre 1954 : Marilyn et Jerry Giesler annoncèrent à la presse, devant
la maison de Marilyn et DiMaggio à Beverly Hills, qu'une procédure de divorce
était engagée.
Joe quitta la maison quelque temps après ,,,,
Il ne considéra pas
l'engagement de la procédure de divorce comme la fin de leur relation; il
pensait qu'il pouvait regagner Marilyn et qu'elle subissait simplement de
mauvaises influences. La veille de la première convocation officielle,
préalable au divorce, il fit une dernière tentative, appela Sidney Skolsky à la
rescousse et essaya de persuader Marilyn de changer d'avis. Mais elle n'en fit
rien.
Le 7 octobre 1954, Joe donna une conférence de presse à San Francisco ,
Le 27
octobre 1954 Marilyn comparut devant le juge Orlando H. Rhodes.
Elle dira au juge : « Votre
Honneur, mon mari était parfois d'une humeur si noire qu'il restait sans
m'adresser la parole pendant cinq jours, même sept jours de suite. Encore plus
même quelquefois. Je lui demandais : qu'est-ce qui ne va pas? Pas de réponse (...) Il m'interdisait de
recevoir des visites; en neuf mois je n'ai reçu que trois fois des amis (...)
La plupart du temps, il ne me témoignait que froideur et indifférence ».
Joe se tint à l'écart des
débats. Marilyn obtient un divorce
provisoire () pour les raisons officielles suivantes :
« Depuis le début de
leur mariage, l'accusé a témoigné envers la plaignante d'une grande cruauté
mentale, provoquant ainsi de graves souffrances psychiques, et une grande
angoisse, tous actes et comportements de la part de l'accusé ne pouvant être
imputés à la plaignante, l'accusé est donc coupable d'avoir provoqué la
détresse mentale de la plaignante, ses souffrances et son angoisse. ».
Moins de deux semaines après
cette première audience, Joe pensa que les détectives privés (Philip Irwin et
Braney Ruditsky) qu'il avait embauchés pour espionner Marilyn avaient découvert
des choses intéressantes. Ils avaient suivi Marilyn plusieurs fois à la même
adresse, au 8122 Waring Avenue, l'appartement de Sheila Stuart, élève et amie d’Hal Schaefer.
Fou de jalousie, Joe, ses détectives, Frank Sinatra (qui nia plus tard sa présence) et quelques uns de ses copains musclés, entrèrent de force dans l'appartement pour surprendre Marilyn en flagrant délit et donner une
leçon à son amant, mais ils forcèrent la mauvaise porte ().
Cette histoire est restée dans les mémoires comme le « raid sur la mauvaise
porte », et une plainte fut déposée par la propriétaire de
l'appartement.
Mais malgré des mois de
tension importante et un divorce, Marilyn et Joe continuaient à se voir.
Il lui rendit visite le 8 novembre 1954 lorsqu'elle fut hospitalisée au Cedars of Lebanon Hospital -
On pense qu'il passa une nuit
avec elle à son hôtel à Noël 1954 et
qu'il fut l'un des rares à savoir
qu'elle avait quitté Hollywood. Pendant
les mois qui suivirent il ne s'éloigna pas d'elle.
En janvier
1955, il vint la chercher à l'hôtel où elle séjournait avec Milton Greene,
à Boston, pour passer cinq jours chez son frère, à Wellesley, Massachusetts.
Le 25 janvier 1955, Marilyn retrouve DiMaggio à Boston, où ils dînèrent avec le frère de Joe, Dominic et son épouse Emily
Elle lui demandait
régulièrement conseil, l'écoutait et suivait ses directives, notamment quand il
lui conseilla de renégocier son contrat avec la Fox.
Fin janvier 1955, il apprit son élection au Base-ball Hall of Fame ;,,
Le 26 février 1955, anniversaire de Jackie Gleason au Toot's Shor
avec Toot's Shor ,,Le 30 mars 1955, soirée au Madison Square Garden ,-
Le 1er
juin 1955 il l'accompagna à la première de « The Seven Year Itch »
-,,,,,,,,,,-,,,,,-,,-,,,,,,,,-,;-,,,
Il donna ensuite une soirée
au Toots Shor's, en son honneur, qui fut un échec, car une colère de Marilyn
gâcha la soirée.
Après le divorce, Joe continua à travailler pour ses émissions de télévision, à entraîner les Yankees de New York pendant l'hiver puis trouva un emploi comme vice-président d'une société de fournitures pour l'armée, Valmore.H.
Il touchait un salaire annuel
de 100 000$. Son travail consistait à servir d'ambassadeur pour la compagnie, à
visiter les bases militaires à travers le monde et à présider les rencontres de
base-ball.
Il ne se remaria jamais; mais il eut, en 1957, une liaison sérieuse avec Marian McKnight, Miss America 1957 :
Marilyn et Joe ne se
rencontrèrent plus par la suite, mais restèrent en contact. Il était présent
quand elle eut besoin d'aide.
En 1961,
elle l'appela dans un état de grande détresse, depuis le service de psychiatrie
du Payne Whitney Hospital,
à New York, où Marianne
Kris l'avait fait interner pour cure de repos.
Il prit l'avion depuis la
Floride et demanda qu'on la fasse sortir de la section psychiatrique. Marilyn
fut ramenée par Ralph
Roberts à son appartement, où Joe l'attendait.
Il la fit transporter au Columbia
Presbyterian Hospital où elle resta du
17 février au 6 mars 1961.
Il resta avec elle tous les
jours.
Elle arriva en Floride le 22 mars
1961; il l'emmena au camp d'entraînement des Yankees, puis dans la
station balnéaire de Redington Beach, Floride, pour qu'elle se repose.
Au Tides Motor Inn
Camp des Yankees
Redington Beach
,,,-,,,,-,,-,-,,,,,,,,,;,;,,;,,
Promenade plage
Autre
Départ du Tampa International Airport pour New York, le 1er avril 1961
11 avril 1961, match des New York Yankees contre les Minnesota Twins au Yankee Stadium de New York
28 juin 1961, Marilyn fut hospitalisée au Polyclinic Hospital de New York, et Joe l'accompagna
Il fut également présent
après son divorce d'avec Arthur Miller et l'aida à mettre de
l'ordre dans ses affaires.
Après son retour à Los
Angeles, ils passèrent Noël 1961 et le
nouvel an ensemble, dans l'appartement de Marilyn de North Doheny Drive.
Comme en 1953, il arriva avec
du champagne, du caviar et un sapin de Noël. Quand il n'était pas à l'étranger
pour raisons professionnelles, il allait la voir à Los Angeles.
Il l'aida aussi, début 1962, à s'installer dans sa maison de Fifth Helena Drive.
En 1961
ils se virent au moins une fois en juin et deux fois en juillet, soit pour un
dîner intime chez Marilyn, soit pour faire des courses ou du vélo.
Selon Donald Spoto, ils se
rencontrèrent aussi secrètement fin juillet au Cal Neva Lodge, car ils
échafaudaient des plans de remariage.
A cette époque elle avait
commandé une robe chez Jean-Louis,
destinée selon Donald Spoto, à ce mariage.
Le 21 février 1962, DiMaggio accompagne Marilyn à l'aéroport de Miami, d'où elle partit pour le Mexique
Le 1er
août 1962, il démissionna de son poste de vice-président de la Valmore
Monette.
Le lendemain de sa mort, on
découvrit, pliée dans son carnet d'adresses, l'ébauche d'une lettre destinée à
Joe :
« Cher Joe,
Si seulement je pouvais réussir à te rendre heureux, j'aurais accompli la chose la plus belle et la plus difficile au
monde : rendre une personne parfaitement heureuse. Ton
bonheur, c'est mon bonheur, et ... » .
Il s'occupa de ses funérailles avec Milton Rudin (), envoya les faire-part, organisa la cérémonie et demanda à la demi-soeur de Marilyn, Berniece Miracle, de l'aider. Il veilla le corps de Marilyn, la veille de l'enterrement au Westwood Village Mortuary.
Les funérailles, le 8 août 1962
-,,,,,,,,,,,,,-,,,,,,,,,;,,,-,,,,,,-
Après les obsèques, il donna la consigne à un fleuriste, Parisian Florists, de déposer pendant vingt ans une rose rouge à longue tige sur la tombe de Marilyn deux fois par semaine. Il lui en avait fait la promesse le jour de leur
mariage, en
témoignage de sa fidélité : .
Au bout de vingt ans, Joe fit
un don à une oeuvre caritative pour enfants, en souvenir de Marilyn, car il
pensait qu'elle serait heureuse s'il honorait sa mémoire de cette manière.
Il garda toujours un silence
respectueux sur sa vie commune avec Marilyn; il est le seul à ne pas avoir
écrit un livre sur elle, bien que des rumeurs aient circulé périodiquement,
selon lesquelles il en rédigeait bien un, mais qu'il n'en souhaitait la
publication que 50 ans après sa mort.
Il vécut la période de sa retraite avec la même élégance que celle avec laquelle il jouait au base-ball. Excepté quelques apparitions pour des marques de café, il disparut complètement de la vie publique.
Lettre d'Inez Melson datée du 6 septembre 1962 : .
Il mourut dans sa maison, en Floride, le 8 mars 1999, cinq mois après une opération d'un cancer du poumon
Son fils, Joe DiMaggio Jr, qui n'avait pas revu son père depuis de longues années, assista à son enterrement le
11 mars 1999 et porta le cercueil de son père (,,,
,,,) avec les gendres de Joe Sr, Roger Stein et James Homra, Joseph DiMaggio, fils de son frère décédé, Mike, son vieil ami Joe Nachio et son ami et avocat, Morris Engelberg.
Il fut enterré le au Holy Cross Cemetery de Colma en Californie ,
Site internet
Site officiel (en anglais)