MONTAND Yves
Ivo Livi.
Date de naissance : 13 octobre 1921, à Monsummano Alto, Italie.
Date de décès : 9 novembre 1991, à Senlis, Oise.
Exercice acteur.
Histoire
Son père était un paysan de Toscane et un dissident politique. Il était farouchement opposé aux « chemises noires » fascistes, et tenta, lorsque le petit Ivo était encore enfant, d'émigrer aux Etats-Unis.
Il émigra finalement avec sa famille en France et s'installa à Marseille.
Yves Montand y fut découvert à l'âge de 18 ans par Edith Piaf, qui fut à l'origine de sa carrière de chanteur. Son histoire d'amour avec elle lui permit également de démarrer au cinéma.
En 1960 quand il arriva à Hollywood, avec sa femme Simone Signoret, pour le tournage de « Let's Make Love », le couple était déjà très lié avec Marilyn et Arthur Miller et partageaient le même engagement politique.
Arthur Miller les avait rencontrés fin 1956 à Paris : ils tenaient tous deux un rôle la pièce de Miller, « The Crucible » (« Les sorcières de Salem »), qu’ils avaient joué pendant deux ans.
Le 21 septembre 1959 Marilyn assista à la première du one man show d'Yves Montand, « An Evening with Yves Montand » au Henry Miller Theater à Broadway (New York) ; son spectacle rencontra un grand succès
Ce soir là Marilyn fut accompagnée de Montgomery Clift, Arthur Miller travaillant aux dernières modifications de
Marilyn fut si enchantée du spectacle qu'elle y retourna, accompagnée de Miller et de Norman et Hedda Rosten.
Miller comme Montand avait eu affaire avec la Passport Division du gouvernement américain. En 1949 et 1957, Montand avait été interdit d'entrée aux Etats-Unis et ses réservations avaient été annulées. Cette fois, il avait été autorisé à entrer sur le territoire américain car il avait vigoureusement nié son appartenance au Parti Communiste.
L'engagement de Montand se prolongea et lorsque son bail au Henry Miller Theater se termina, il alla jouer au Longacre.
Pendant leur séjour, les Miller et les Montand se virent souvent.
Les Montand restèrent à New York suffisamment longtemps pour inscrire la fille de Simone Signoret, Catherine, au lycée français de New York.
Puis laissant Catherine à New York, en garde à des amis, les Montand s'envolèrent pour le Canada pour un engagement là bas puis vers la Californie.
Marilyn proposa à la Fox le nom de Montand pour « Let's Make Love » et le studio accepta.
Le 16 janvier 1960, ils tinrent une conférence de presse pour annoncer le début du tournage.
arrivée
avec Marilyn, Miller et Simone Signoret
avec George Cukor
avec Frankie Vaughan
avec Dorothy Kilgallen ,
avec Marilyn et Milton Berle ;
,
,
cocktail
séance photo
Marilyn et les
journalistes
Tournage
anniversaire de Marilyn
tailleur noir
avec Gene Kelly et Marilyn
Photos publicitaires
Les couples Signoret-Montand et Marilyn-Miller emménagèrent dans des bungalows voisins au Beverly Hills Hotel
Dîner
Dans la cuisine
Marilyn avec un disque de Montand ,
Autres photos
Dans le dressing-room de la
Fox ,
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Soirée
Joséphine Baker au Hartford Theater d’Hollywood, 16 avril 1960 ;
A la première de « The
apartment » de Billy Wilder, le 21 juin 1960
Première de « Let's Make Love", en 1960, au Palais de Chaillot à Paris
Fin avril 1960 des obligations professionnelles séparèrent Montand et sa femme.
Selon Yves Montand, il s'inquiéta de la santé de Marilyn, souffrante, qui avait passé la journée au lit ; l lui rendit visite et se pencha pour lui souhaiter bonne nuit; c'est à ce moment là qu'elle l'embrassa et que leur liaison débuta.
Il est peu probable qu'ils aient continué à se voir, après que Montand ait donné une interview à Hedda Hopper, le 1er septembre 1960, dans laquelle il disait de Marilyn que "c'est une charmante enfant, une fille simple, sans méchancetés".
Sa carrière se poursuivit en Europe avec les plus grands réalisateurs : Carné avec « Les portes de la nuit » (1946), Clouzot avec « Le salaire de la peur » (1953); il fut aussi dirigé par Costa-Gavras, Clément, Melville, Godard, Sautet, Resnais, Minnelli, Rappeneau, Corneau, Losey, Verneuil, Demy et Berry « Jean de Florette" et "Manon des sources" (1986).
Bibliographie
« La nostalgie n'est plus ce qu'elle était », Simone Signoret, Paris, Editions du Seuil, 1976.
« Tu vois, je n'ai rien oublié », Hervé Hamon et
Patrick Rotman, Paris, Editions du Seuil-Fayard, 1990.