Payne Whitney Psychiatric Hospital
Adresse 525 East 68th Street.
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The New York Weill Cornell Medical Center ,
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Lien avec Marilyn
En 1961 suite à son divorce et à l'accueil défavorable de « The Misfits », et sur les conseils de Marianne Kris, Marilyn y fut hospitalisée le 7 février 1961 à 11h00, dans le département de psychiatrie.
Pour éviter toute publicité, elle se fit inscrire sous le nom de Mary Miller.
Loin de trouver un environnement favorable à son rétablissement, elle fut placée dans un pavillon de sécurité. Sa dépression s'aggrava car sa plus grande angoisse se réalisait : elle était enfermée pour maladie mentale, comme sa mère et sa grand-mère.
Elle écrivit une lettre aux Strasberg
« Le Dr Kris m'a fait enfermer dans cet hôpital sous la surveillance de deux imbéciles. Ils ne devraient en aucun cas être mes médecins. Je suis enfermée avec les cinglés. Je suis sûre de finir comme eux si ce cauchemar se poursuit. Je vous en supplie, aidez-moi. Je ne devrais pas me trouver ici. Je vous aime tous les deux. Marilyn.
PS : je suis à l'étage des fous dangereux. Dans une cellule. Ils ont fermé la porte du cabinet de toilettes. Je ne pouvais pas entrer, alors j'ai cassé la vitre. Mais à part ça, je ne me suis pas montrée agressive. ».
Les Strasberg ne pouvaient pas la faire sortir; ils contactèrent alors Joe DiMaggio qui vola à son secours. Lorsque l'administration hospitalière déclara qu'il fallait l'autorisation du Dr Kris pour la laisser sortir, il aurait menacé le médecin en déclarant que, si Marilyn n'était pas libérée le lendemain soir, il « démonterait l'hôpital pierre par pierre ».
Le 15 février, DiMaggio (qu'elle n'avait pas revu depuis trois ans mais qui accourut à son premier appel) la fit sortir, d'abord chez elle, jusqu'à sa nouvelle hospitalisation au Columbia University Presbyterian du 17 février au 6 mars.
Lorsqu'elle fut hospitalisée au Columbia University Hospital, Marilyn écrivit au Dr Greenson :
« Il n'y avait aucune chaleur humaine à Payne Whitney - et cela m'a fait beaucoup de mal. Ils m'ont mise dans une cellule (une vraie cellule en béton) pour les grands agités, les grands dépressifs, et j'avais l'impression d'être en prison pour un crime que je n'avais pas commis. J'ai trouvé ce manque d'humanité barbare. Ils m'ont demandé pourquoi je n'étais pas bien (tout était sous clé, les interrupteurs électriques, les armoires, les salles de bains, les toilettes, il y avait des barreaux aux fenêtres-, il y avait des vitres sur les portes, de telle sorte qu'ils pouvaient toujours nous voir. Il y avait aussi les traces et les graffitis des patients précédents). Alors j'ai répondu : « Il faudrait que je sois cinglée pour aimer cet endroit! ». »