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THEORIES DU DECES

 

Le suicide est la thèse officielle

Marilyn avait largement abusé de médicaments, elle en trouvait facilement et avait fait au cours de sa vie quelques tentatives de suicide.

Les partisans de cette thèse s'appuient sur les déboires que Marilyn subissait dans sa carrière, sur sa solitude affective et sur les affronts que lui auraient fait subir Robert ou John Kennedy, voire les deux.

Thomas Noguchi, le médecin légiste décrivit Marilyn comme le type même de la candidate au suicide.

Que Marilyn ait voulu réellement se suicider est un autre problème, toutes ses tentatives précédentes s'apparentant à des appels au secours, qu'il y eut toujours quelqu'un pour entendre.

Les biographes qui adhèrent à cette théorie sont Fred Lawrence Guiles (« Marilyn Monroe était suicidaire...et ce week-end là elle avait atteint un point de non-retour dont la seule issue était un passage à l'acte ».) et Barbara Leaming (« Son psy l'avait abandonné pour la soirée, et elle fit un geste de désespoir »).

 

Les théories de l'assassinat comptent davantage de partisans.

Nombreux  furent ceux qui affirmèrent que Marilyn était dans une phase d'optimisme et n'avait aucune raison de se suicider. Un mois avant sa mort elle avait déclaré au photographe George Barris : « En ce qui me concerne, je vis des moments très heureux.

Je vois l'avenir et j'ai hâte d'y être ».

 

Les frères Kennedy apparaissent comme les principaux suspects, directs ou indirects. C'est une théorie très populaire, encouragée par l'écrivain de droite Frank A.Capell, qui dès 1964, pointa un doigt accusateur vers Robert Kennedy, aidé et encouragé en cela par la « conjuration communiste ».

 

D'après certains, Robert Kennedy désespérait de faire garder le silence à Marilyn sur sa liaison avec lui-même, et avec le président John Kennedy.

 

Anthony Summers propose des scénarios contradictoires : d'une part il suppose Robert Kennedy présent sur les lieux du crime, et d'autre part il affirme :

« Selon toutes probabilités, aucun crime réel ne fut commis cette nuit-là, bien que le rapatriement du corps de Marilyn à son domicile fût parfaitement illégal, ainsi que la destruction par Lawford de tout message suspect ».

 

James Haspiel cite des bandes magnétiques obtenues grâce à un système d'écoutes comme preuve que Robert Kennedy étouffa lui-même Marilyn avec un oreiller.

 

Peter Harry Brown et Patte B.Barnham aboutissent à une conclusion similaire.

 

Donald Wolfe est convaincu que les empreintes de Robert Kennedy se trouvaient partout.

 

John Kennedy a été quant à lui, soupçonné d'avoir envoyé des tueurs pour faire taire Marilyn, selon les méthodes de son père.

 

Cette allégation émane de Milo Speriglio, qui a également suggéré des implications de la Mafia dans la mort de Marilyn.

 

Les théories concernant la Mafia furent en vogue en 1992, quand Chuck Giancana sortit un livre dévoilant l'implication de son frère Sam Giancana, dans un règlement de comptes concernant la mort de Marilyn, livre ouvertement destiné à affaiblir le clan Kennedy.

 

Le patron de la Mafia, Jimmy Hoffa, Fidel Castro, la CIA, les dissidents d'extrême gauche et J.Edgar Hoover ont tous, à un moment ou à un autre, été mêlés par la rumeur de la mort de Marilyn, et quelquefois même, ils ont été réunis dans une alliance bizarre et invraisemblable par rapport à l'acte commis.

 

Une autre théorie jette la suspicion sur Dr Ralph Greenson, bien que la plupart des récits l'accusent plus d'incompétence que de mauvaises intentions.

 

Dans un grand nombre de versions impliquant les Kennedy on accuse Greenson d'avoir administré lui-même la dose mortelle de barbituriques.

 

Donald Spoto pense que la responsabilité morale de la mort de Marilyn incombe à Greenson, qui administra lui-même (ou fit administrer par Eunice Murray) un lavement qui allait la tuer, en raison de la grande quantité de barbituriques qu'elle avait déjà pris : «  A la grande frayeur de tous ceux qui étaient impliqués, ce devait être un sommeil paisible avant la mort ».

 

Le nom de Greenson fut également mentionné en 1986 lorsqu'un chauffeur de la société d'ambulances Shaefer déclara qu'il avait réanimé Marilyn avec l'un de ses collègues, mais que Greenson avait fait une injection fatale avec une énorme aiguille hypodermique.

 

Meurtre perpétré par Robert Kennedy et le complot communiste

Thèse défendue par le journaliste d'extrême droite, Frank A.Capell dans « The strange death of Marilyn Monroe » (1964).

Selon lui, tous les personnages gravitant autour de Marilyn dans les dernières semaines de sa vie (Robert Kennedy, Eunice Murray, Dr Greenson, Milton Rudin et Pat Newcomb), auraient été plus ou moins proches du Parti Communiste.

Sa thèse était que Robert Kennedy, ayant promis le mariage à Marilyn, avait changé d'avis, puis avait engagé sa « gestapo personnelle » pour se débarrasser d'elle.

 

Suicide

Thèse défendue par Fred Lawrence Guiles dans ses deux livres « Norma Jeane : the life of Marilyn Monroe » (1969) et « Legend : the life and death of Marilyn Monroe » (1984).

 

Meurtre perpétré par Robert Kennedy ou le Dr Greenson

Marilyn aurait été sur le point de faire une conférence de presse, afin de dénoncer l'attitude des frères Kennedy à son égard (les deux lui auraient promis de se marier avec elle). Les deux frères  Kennedy l'auraient fait tuer pour la réduire au silence, alors qu'elle menaçait de les dénoncer et de ruiner leur carrière politique.

Sur le rapport de police concernant la mort de Marilyn, Robert Kennedy aurait mentionné non seulement sa propre présence chez Marilyn mais aussi le fait que le Dr Greenson lui aurait fait une injection dans l'aisselle.

En 1996, le détective privé Milo Speriglio annonça que Marilyn a été tuée par les Kennedy parce qu'elle connaissait la vérité au sujet du crash d'une navette extra-terrestre, à Roswell, dans le désert du Nouveau Mexique, en 1947.

 

Suicide probable

Thèse défendue par le médecin légiste qui pratiqua l'autopsie de Marilyn, le Dr Thomas Noguchi.

Lire le rapport d'autopsie.

 

Suicide accidentel...ou meurtre par Robert Kennedy

Thèse défendue par Anthony Summers dans « Goddess : the secret lives of Marilyn Monroe» (1985).

Summers parlait de suicide accidentel, par surdosage de barbituriques, du fait que Marilyn ait été larguée par Robert Kennedy. Il évoquait aussi une injection mortelle effectuée par le Dr Greenson, et également, d'une mystérieuse bande audio où l'on entendrait Robert Kennedy et Peter Lawford tuer Marilyn.

Summers parlait aussi du fait que Marilyn était considérée comme un risque à la Sécurité nationale, du fait qu'elle ait eu des informations au sujet des essais nucléaires et du projet d'assassinat de Fidel Castro.

 

Meurtre perpétré par Robert Kennedy

Peter Harry Brown et Patte B.Barham dans « Marilyn : the last take » (1992). 


    

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